La pandémie va, un jour (on espère) se terminer, mais ses effets pourraient perdurer…En effet, la cybercriminalité a redoublé d’intensité depuis janvier 2020.
Et toutes leurs conséquences n’ont pas encore été identifiées. Les chiffres le prouvent : plus que jamais, la cybersécurité doit être considérée comme un outil de travail et s’imposer dans la stratégie globale de l’entreprise.
Pour l’année 2019, la cybercriminalité était estimée à plus de 600 milliards de dollars (en détournements de données, demandes de rançons, etc.), soit 1% du PIB mondial détourné.
(Source : CSIS, Centre for Stratégie and International Studies)
Plus de 30 000 %, c’est l’augmentation constatée des attaques informatiques liées à la cybercriminalité depuis janvier 2020. De 1200 en début d’année, elles sont passées à 380 000 début avril. Ce sont principalement du hameçonnage (fishing en anglais), et des logiciels malveillants (malwares), des sites malicieux qui ciblent des utilisateurs à distance.
(Source : Zscaler, société américaine de sécurité 4 000 clients dans le monde, 300 en France dont les deux tiers du CAC 40 et la surveillance de 150 data center dans le monde))
Le secteur bancaire a été le secteur le plus exposé. On a constaté un triplement des cyberattaques (+238 %) contre les institutions financières dans le monde entre février et avril et une multiplication par neuf des tentatives d’extorsion de données personnelles.
(Source : bureau d’études spécialisé VMware Carbon Black, cité par l’agence de notation financière Moody’s)
18 millions d’emails quotidiens de fishing et contenant un logiciel malveillant liés à la COVID 19 ont été détectés par Google au cours de la semaine du 16 avril. Sur la même période 240 millions de spams sur le même thème ont été identifiés par le moteur de recherche.
(Source : Google)
Dans leurs investigations, les « pentesteurs » ont trouvé des traces de piratage antérieur lié à la cybercriminalité (lien malveillant sur des sites officiels, des identifiants, des Web shell sur le périmètre réseau).
(source : rapport de Positive Technologies, spécialisée dans les pentests)
(source : Forum mondial)
(Source : Le Figaro)
Les enregistrements à haut risque ont augmenté de 788 %.
Des escroqueries par SMS contenant des offres « trop belles pour être vraies » ont également circulé dans certains pays. Telles que des aliments gratuits, des avantages spéciaux ou des remises importantes dans les supermarchés.
(source : Interpol)